Les polynucléaires éosinophiles font partie de globules blancs dans l’organisme. Leur nombre augmente de manière drastique lorsque le corps est contaminé par un agent pathogène. Il s’agit d’une réaction du système immunitaire en vue de défendre l’organisme. C’est ainsi que les polynucléaires éosinophiles sont importants dans la protection de l’organisme contre les parasites et les allergies. Cependant, une trop grande quantité de ces globules blancs peut entraîner des conséquences sur la santé. Il est alors important de bien gérer une telle situation. Découvrez dans cet article ce qu’il faut savoir sur le polynucléaire éosinophile élevé.
Qu’est-ce que les polynucléaires éosinophiles ?
Dans le but de protéger le corps contre les agents infectieux, les agents qui composent le système immunitaire évoluent dans le sang. Ceux-ci sont des globules blancs et se répartissent en différentes catégories. Vous avez les lymphocytes, les monocytes et les polynucléaires. Ces derniers sont composés de neutrophiles, de basophiles et d’éosinophiles.
Les polynucléaires éosinophiles sont sécrétés par la moelle osseuse. Après leur formation, une grande partie (99 %) est dirigée vers les tissus tandis que le reste (1 %) circule dans le sang.
Quel est le seuil de référence pour les taux de polynucléaires éosinophiles ?
Les polynucléaires éosinophiles ne constituent que 4 % maximum des globules blancs présents dans le sang. Cela équivaut à une marge de 40 à 400 éosinophiles pour chaque microlitre de sang.
Quand le taux de polynucléaires éosinophiles est supérieur à 500/mm³, alors le sujet fait l’objet d’une éosinophilie qui signifie un excès d’éosinophiles dans le sang. Ce phénomène présente trois niveaux de gravité :
- L’éosinophilie légère pour un taux inférieur ou égal à 1500/mm³ ;
- L’éosinophilie modérée pour un taux compris entre 1500 et 5 000/mm³ ;
- L’éosinophilie sévère pour un taux supérieur à 5000/mm³.
Quand faut-il s’inquiéter pour les polynucléaires éosinophiles élevés ?
Lorsque le taux de polynucléaires éosinophiles excède la barre des 1500/mm³, le sujet concerné souffre d’éosinophilie. Si le phénomène perdure durant plus de 6 mois, il s’agit d’un syndrome hyperéosinophilique. Les tissus sains dans l’organisme risquent d’être atteints. En effet, une trop grande quantité d’éosinophiles peut devenir neurotoxique ou provoquer une inflammation avec des douleurs, voire une thrombose.
Les organes touchés par l’hyper-éosinophilie après 6 mois de persistance sont entre autres :
- La peau ;
- Le cœur ;
- Le système nerveux ;
- Les poumons.
Quels sont les symptômes observés en cas de polynucléaires élevés ?
Lorsque le sujet présente une éosinophilie légère, celui-ci n’observe généralement aucun symptôme. La hausse du taux passera donc inaperçue jusqu’à la prochaine analyse des résultats d’un examen sanguin. Par contre, un cas d’éosinophilie sévère qui persiste dans la durée peut entraîner des symptômes tels que :
- Une fatigue inhabituelle lorsque le cœur est atteint ;
- Des maux de ventre lorsque l’estomac ou l’œsophage sont atteints ;
- Une éruption cutanée si la peau est atteinte ;
- Des essoufflements et des sifflements lorsque les poumons sont touchés ;
- Une douleur à la gorge si l’œsophage est atteint.
Que faire pour diminuer le taux de polynucléaires éosinophiles ?
Lorsque le taux de polynucléaires éosinophiles est élevé, il est préconisé de consulter un professionnel de santé qui procédera à des analyses complémentaires pour poser un diagnostic. Pour rétablir un bon taux de polynucléaires, le médecin proposera un traitement adapté au trouble à l’origine.
Pour une infection bactérienne, le professionnel de santé vous prescrira un traitement antibiotique. En ce qui concerne les allergies ou autres, des corticoïdes seront préconisés. Une analyse sera réalisée régulièrement dans les tissus ou le sang pour vérifier le taux des éosinophiles.
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